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touslescontes.com est une bibliothèque virtuelle qui contient un grand nombre d’histoires puisées dans le domaine public, ou confiées par des auteurs contemporains. Des contes merveilleux, des récits historiques, des légendes traditionnelles… Des contes de tous les continents et de toutes les cultures…
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Voici 25 contes tirés au hasard. Pour renouveler la sélection, rechargez la page.
![]() Un remouleur donne à un loup, qui le manger, une émoulette où il se prend les pattes. Le loup se dégage et poursuit le remouleur ; en chemin, il ôte des oreilles d'un lièvre de petits boulet que ... le remouleur lui avait offerts ; puis défait un renard d'un ragot qu'il avait au dos que ... le remouleur lui avait posé. Les trois animaux retrouvent le remouleur, mais lorsqu'ils voient que le remouleur avait repris les objets, ils s'enfuient.
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![]() Guerliche est un maître escamoteur. Il vide les étangs de leurs poissons, mais s'enfuie lorsque le mayeur le voit pêcher ses canards. Guerliche revient des années plus tard, et fait ses tours de gobelets. Le mayeur le reconnaît et le met au défi de voler les moutons au berger, ce qu'il fait. Le mayeur l'engage comme greffier de mairie ; Guerliche se fait construire un moulin. Un jour, le roi des Pays-Bas demande au Mayeur de lui dire ce que pèse la lune, ce qu'il vaut, et ce qu'il pense ; réponses dans les huit jours sinon il sera pendu. Guerliche va répondre aux questions : la lune pèse une livre, soit quatre quarts. Le roi vaut vingt-neuf deniers, car le Christ a été vendu trente. Enfin, le roi pense qu'il a devant lui le mayeur, alors que c'est Guerliche. Le roi veut en faire son premier ministre, mais Guerliche refuse. Puis c'est l'heure de mourir ; au paradis, on refuse de laisser entrer Guerliche. À saint Pierre, il lui rappelle qu'il a renié Dieu trois fois, à saint Paul, qu'il a gardé les vêtements de ceux qui lapidaient saint Étienne, à saint Augustin, que sa conscience n'était pas bien nette. Quand les saints Innocents se présentent devant lui, il leur donne les gaufres qu'il a rapportées de son séjour terrestre, et c'est ainsi que Guerliche réussit à se faufiler au paradis.
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![]() C'est l'histoire de deux frères : un riche et un pauvre qui ont deux garçons, des jumeaux. Le pauvre voit un oiseau et lui tire une pierre et trouve une plume d'or que son frère riche lui achète. Puis un oeuf d'or. Puis l'oiseau d'or lui-même. Le riche sait que lorsqu'on mange le coeur et le foi de l'oiseau d'or, on retrouve au matin sur l'oreiller des pièces d'or. Mais, par accident, ce sont les jumeaux qui mangent les organes et le frère riche incite son frère pauvre à se débarrasser de ses enfants, en les perdant dans la forêt. Les enfants perdus marchent et rencontrent un chasseur qui les adoptent. Lorsqu'ils sont plus grands, des chasseurs avertis, ils partent découvrir le monde et sont suivis par deux lièvres, renards, loups, ours et lions. Les frères se séparent et plantent dans un arbre un couteau ; s'il rouille, cela voudra dire que l'un d'entre eux sera en danger. L'un des frères, arrivé dans une auberge, apprend que la princesse sera tuée le lendemain par un dragon à sept têtes. Le lendemain, il part affronter le dragon avec ses animaux. Avec une épée qu'il a trouvée sur place, il tue le dragon, lui coupe les sept langues et s'endort à côté de la princesse. Tous les animaux s'endorment aussi ; le maréchal du roi arrive, tue le chasseur en lui coupant la tête et part avec la princesse en la menaçant de la tuer si elle ne dit pas que c'est lui, le maréchal, qui a tué le dragon ; ils se marieront dans un an et un jour. Les animaux se réveillent et le lièvre va chercher la racine de vie qui redonne vie au chasseur. Le chasseur erre pendant un an et revient à l'auberge. Il apprend que la princesse va se marier avec le maréchal. Les animaux vont chercher au château du pain, un rôti, des légumes, des sucreries et du vin. Puis le roi envoie au chasseur une voiture et des vêtements royaux. Au château, le chasseur confond le maréchal, qui sera écartelé par quatre boeufs, en montrant les sept langues du dragon, et le collier que la princesse avait réparti aux cous des animaux, et marie la princesse, et devient prince. Le prince va chasser dans une forêt enchantée et une sorcière le transforme lui et ses animaux en pierres à l'aide d'une verge. Son jumeau revient sur ses pas, trouve le couteau en partie rouillé et part à la recherche de son frère. Il arrive dans la ville et on le prend pour le prince. Il dort dans le lit de la princesse mais pose entre elle et lui une épée à deux tranchants. Le lendemain, il part à la chasse à son tour, et oblige la sorcière à redonner vie à son frère, à ses animaux et à tous ceux qui étaient transformés en pierre. Ensuite, ils brûlent la sorcière et repartent à la ville. Mais quand le prince apprendd que son frère a dormi dans le lit de la princesse, il lui coupe la tête pour aussitôt prendre la racine de vie et lui redonner vie. Ils entrent dans la ville par deux portes différentes et la princesse reconnaît le prince grâce aux animaux qui portent chacun une partie de son collier. La princesse demande au prince pourquoi il avait posé une épée entre eux-deux la nuit d'avant ; le prince comprend ainsi que son frère lui avait été fidèle.
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![]() Discussion philosophique entre un escargot et un rosier. Ils meurent et sont suivis par d'autres escargots et rosiers.
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![]() La marquise Diane va pouvoir épouser le comte Armand, car son mari le marquis d'Escorailles est mort. Diane et Armand ont eu (en cachette) une une fille, qu'ils sont placée en adoption, en attendant de la reprendre en famille. Le comte congédie le domestique Firmin, car la marquise ne l'aime point. Lorsque Diane et Armand vont enfin chercher leur fille Armande, le curé leur apprend que Firmin est passé avant eux et est parti avec l'enfant car, selon le code, articles 334 et suivants, celui qui reconnaît comme sienne un orpheline, devient son père légal !
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![]() Les deux fillettes d'un général commentent des tableaux dans un château ; deux autres fillettes, orphelines, les commentent à leur tour, et font preuve d'une connaissance historique impressionnante. Le général leur demande qui était leur père et il s'avère que c'est précisément le capitaine De la Tour qui avait sauvé le général sur un champ de bataille. Le général offre de prendre les fillettes sous son aile, mais elles refusent, ayant comme projet de former une institution d'enseignement.
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![]() La mère du petit Henri est malade. Il appelle la fée Bienfaisante, qui lui dit que sur la montagne pousse une plante qui peut guérir sa mère. Henri part et, en chemin, il secoure et sauve un corbeau, un coq et une grenouille. Le corbeau l'aidera à passer une rivière qui le sépare de la montagne ; cela durera vingt-et-un jours. Puis il marche pendant vingt-et-un jours et un Vieillard lui offre de l'aider s'il peut faire la moisson de son champ. Après plus ou moins trois cents jours, le travail est fait et Henri reçoit une tabatière. Plus loin, un géant lui propose de l'aider à passer un mur si Henri fait les vendanges. Cela sera fait et l'enfant recevra un chardon. Puis c'est un précipice ; le Loup offre de l'aider si Henri tue le gibier et le fait rôtir ; le corbeau viendra se joindre au travail. Le loup lui donne un bâton. Puis, Henri rencontre un fossé ; un chat lui offre son aide si Henri peut pêcher le poisson et le saler. La grenouille viendra rejoindre Henri. Enfin, Henri arrive en haut de la montagne et un docteur lui donne la plante. À l'aide du bâton volant, il retourne chez lui, après deux ans sept mois et trois jours de péripétie, et guérit sa mère. Avec le chardon, il fait apparaître robes, chaussures, meubles, nourritures... Avec la griffe du chat, il peut rajeunir et se guérir, au plaisir de la fée.
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![]() Un soldat est congédié et se perd dans le bois. Une sorcière le nourrit et le loge et lui demande de descendre dans un puits pour trouver une chandelle à la flamme bleue. En remontant, le soldat se méfie et la sorcière le fait tomber dans le puits. Il allume sa pipe avec la chandelle et voilà qu'un petit homme noir lui demande ce qu'il veut. Il se fait libérer et remplit ses poches du trésor de la sorcière. Ensuite, il demande que la princesse vienne travailler chez lui. Elle raconte tout à son père qui fait mettre des poids dans ses poches et ainsi le soldat est démasqué. Il est condamné à mourir mais grâce à la chandelle et au nain, il fait fouetter tout le monde sauf la princesse qu'il finit par marier.
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![]() Dès l'âge de douze ans, Lizzie aime danser : curieux mélange de gigue, de pavane et de cake-walk. Puis, dans ce quartier populeux de Londres où on ne mange jamais à sa faim, les années passent. Lizzie doit travailler et son père l'envoie dans une usine de corderie, pour huit schillings la semaine, à onze heures par jour, argent qu'elle doit remettre au paternel. Un jour, l'oncle Jim vient à Londres. Il joue de l'accordéon et essaie d'en montrer inutilement les rudiments à Lizzie. Mais lorsqu'il la voie danser, il lui propose de participer à un concours de danse, et elle gagne, deux livres. Mais le rêve, rapidement, s'écroule. En fait, ce n'était qu'un rêve ; elle ne sera jamais une héroïne. Car le lendemain, c'est le travail qui l'attend. Alors, elle se dirige vers le fleuve, monte sur un ponton, et marche droit devant elle, vers l'eau noire...
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![]() Au Nigéria, le petit dieu Idemili fait pleuvoir contre une récompense ; un jour, un sorcier oublie de le remercier. Idemili jette un sort au sorcier qui s'exile sur une montagne. Longtemps après, un jour de sécheresse, on envoie chercher le sorcier pour qu'il fasse pleuvoir, et c'est en faisant son lavage qu'il y arrivera !
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![]() Un pauvre paysan s'improvise docteur universel. Un seigneur le demande car il s'est fait voler son argent. À la table, le « docteur » dit « voici le premier » pour le premier plat mais le domestique était aussi le premier voleur. Même chose pour le second et le troisième. Le quatrième se cache dans la cheminée et le docteur le démasque en cherchant dans son abécédaire... Le seigneur lui donne de l'argent, et les voleurs aussi, pour ne pas être dénoncés.
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![]() Des pirates enterrent un trésor aux Îles-de-la-Madeleine et un jeune garçon est témoin. Le capitaine coupe la tête d'un homme et enterre le corps avec le trésor. Depuis, un corps sans tête erre près du trésor et apeure tout le monde. Le garçon grandit, avec un coq et une poule, brise l'enchantement du capitaine et avec son frère et ses parents, déterre le trésor qu'ils partagent avec les habitants de l'île.
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![]() Le procureur général, M. Desalleux, fait pendre Pierre Leroux, charretier. Moins parce qu'il est coupable que par plaisir narcissique. Pierre Leroux passe donc à la guillotine et perd la tête. Une nuit, la tête vient hanter le procureur général dans son bureau. On le retrouve le lendemain, indemne mais baignant dans le sang. Un médecin lui parlera de surmenage et d'hallucination. Puis, le procureur général se mariera ; la nuit des noces, la tête fait de nouveau une apparition, à côté de la mariée qui dort à poing fermé. Le procureur général saisit un bâton et essaie de frapper la tête qui finit par disparaître. L'homme se couche avec sa femme, mais rien n'y fait, elle ne se réveille pas ; il ouvre les rideaux et comprend qu'il a tué sa femme avec ses coups de bâton. On lui fait un procès, mais il garde la tête ; seulement, il est interné dans un asile où il se prend pour un funambule...
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![]() M. le curé et M. le vicaire partent du comice vers le presbytère. 1ère partie : En chemin, le curé disserte sur les contes ; le vicaire l'écoute : les contes sont bons pour améliorer les gens … car l'exemple est souvent mieux que la morale … Défileront ensuite une multitudes de titres de recueils et d'auteurs de contes dont : Contes de ma Mère l'Oie, Don Quichotte… Perrault, Bouilly, Grimm, mesdames de Beaumont et d'Aulnoy, Straparolle, miss Edgeworth… 2e partie : Une dernière histoire : celle où trois bourgeois avaient trouvé un vieux, pauvre et sale, sur le chemin, qu'ils avaient ramené à l'auberge. Le médecin, le prêtre et le notaire avaient été envoyés chercher. Le vieux avait raconté son histoire, lui qui marchait depuis dix-huit longs siècles… Son prénom : Isaac ; né à Jérusalem … Le médecin mania le pied du vieillard - cric, crac - ; réparant l'entorse. Isaac s'est relevé et est reparti, non sans boire un verre de cidre à la noce de la fille du notaire...
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![]() Le narrateur va en Gaspésie, berceau de la Nouvelle-France, et se fait raconter deux histoires : celle de Laurent et de Casimir, deux pêcheurs ivrognes, de Barachois, qui ont lancé un défi au diable - qui les a invités à revenir le lendemain pour un ... régal inoubliable. Le lendemain, les deux hommes prennent la mer pour aller trinquer avec le diable. On a retrouvés quelques jours plus tard les cadavres de Laurent et de Casimir, avec des trace de doigts crochus au cou. Puis cette autre légende qui s'est déroulée dans cette même maison où est le narrateur est l'invité : un soir de mardi gras, Jérôme Descoutures donne un bal, au plaisir de sa fille, Rose. Un voyageur étrange demande l'hospitalité et on la lui accorde. Son cheval noir est attaché à l'extérieur, et lui-même porte un loup noir à la figure, un masque. Le bal s'anime et l'étranger regroupe autour de lui jeunes et moins jeunes femmes. Puis il danse avec Rose, au déplaisir de son fiancé, Henri d'Aulnay, qui lance un défi à l'étranger. Les deux « hommes » se retrouvent dans une pièce isolée et se battent à l'épée. Rose surgit et au moment où l'étranger allait toucher mortellement Henri et crie « Mon Dieu, protégez-le ! ». Le diable, car c'était lui, bondit contre le mur ; un coup de tonnerre secoue la maison et quand la fumée se dissipe, il ne restait qu'une silhouette sur le mur, silhouette qui s'efface lentement avec les années.
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![]() Un potier sacre et jure et est dur envers ses ouvriers. La Vierge lui demande où il va et il l'envoie promener. Elle lui jette un sort et son attelage tombe à l'eau. Il se repent et la Vierge fait apparaître une route et il remonte sur la route. Il fait construire une chapelle à la Vierge.
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![]() Amine raconte au Commandeur des croyants son histoire. Elle est devenue veuve ; après son deuil, elle se fait confectionner des habits. Un jour, une dame l'invite à assister à un mariage en vue de son rang élevé. Elle suivra la dame. Une fois rendu à la demeure où se déroulent les noces, une femme lui apprend qu'elle a un frère qui est le plus accompli des hommes, qui veut l'épouser, elle Amine. Elle acquiesce. Il lui promet qu'elle sera la mieux traitée des femmes, mais elle ne devra jamais parler à un autre homme. Alors qu'elle est chez un marchand, elle accepte qu'il lui embrasse la joue en guise de paiement pour une étoffe. Mais au lieu de l'embrasser, il la mord et s'enfuit. De retour à la maison, son mari la questionne : elle lui raconte que l'accident a été causé par un porteur de bois, ou un vendeur de balais, plutôt par un étourdissement. Il crie aux mensonges, prend son sabre et s'apprête à la tuer lorsque la vieille femme qui avait accompagné Amine chez le marchand implore l'indulgence du mari. Alors, il la fait battre à l'aide d'une petite canne, pour que ces cicatrices lui rappellent son mensonge. C'est ainsi qu'Amine se retrouve chez sa soeur Zobéide, ainsi que leur soeur cadette. Un jour, trois calenders leur demandent l'hospitalité, ainsi que trois marchands qu'elles ont renvoyés, non sans leur demander leur récit. Le calife, satisfait d'entendre ces histoires, apprend de Zobéide qu'elle peut appeler la fée (qui s'était fait voir sous la forme d'un serpent ailé) en brûlant des cheveux. La fée surgit, et à la demande du calife, redonne leur apparence aux deux chiennes noires, guérit de ses cicatrices Amine, et les informe sur l'identité du mari de cette dernière : c'est le fils du calife. La fée s'en retourne, le calife épouse Zobéide, le mari reprend sa femme Amine, et les trois calenders épouses les trois autres soeurs, et tous vivront dans des palais magnifiques. Et c'est alors que Scheherazade commence l'Histoire de Sindbad le Marin.
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![]() Amine raconte au Commandeur des croyants son histoire. Elle est devenue veuve ; après son deuil, elle se fait confectionner des habits. Un jour, une dame l'invite à assister à un mariage en vue de son rang élevé. Elle suivra la dame. Une fois rendu à la demeure où se déroulent les noces, une femme lui apprend qu'elle a un frère qui est le plus accompli des hommes, qui veut l'épouser, elle Amine. Elle acquiesce. Il lui promet qu'elle sera la mieux traitée des femmes, mais elle ne devra jamais parler à un autre homme. Alors qu'elle est chez un marchand, elle accepte qu'il lui embrasse la joue en guise de paiement pour une étoffe. Mais au lieu de l'embrasser, il la mord et s'enfuit. De retour à la maison, son mari la questionne : elle lui raconte que l'accident a été causé par un porteur de bois, ou un vendeur de balais, plutôt par un étourdissement. Il crie aux mensonges, prend son sabre et s'apprête à la tuer lorsque la vieille femme qui avait accompagné Amine chez le marchand implore l'indulgence du mari. Alors, il la fait battre à l'aide d'une petite canne, pour que ces cicatrices lui rappellent son mensonge. C'est ainsi qu'Amine se retrouve chez sa soeur Zobéide, ainsi que leur soeur cadette. Un jour, trois calenders leur demandent l'hospitalité, ainsi que trois marchands qu'elles ont renvoyés, non sans leur demander leur récit. Le calife, satisfait d'entendre ces histoires, apprend de Zobéide qu'elle peut appeler la fée (qui s'était fait voir sous la forme d'un serpent ailé) en brûlant des cheveux. La fée surgit, et à la demande du calife, redonne leur apparence aux deux chiennes noires, guérit de ses cicatrices Amine, et les informe sur l'identité du mari de cette dernière : c'est le fils du calife. La fée s'en retourne, le calife épouse Zobéide, le mari reprend sa femme Amine, et les trois calenders épouses les trois autres soeurs, et tous vivront dans des palais magnifiques. Et c'est alors que Scheherazade commence l'Histoire de Sindbad le Marin.
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![]() Boniface Balbuzard, bègue, est marié à Gune. Mais prendre maîtresse est tentant, comme on prend la mer, et Boniface aime la mer, qu'il reprend à l'occasion. Entre le cabaret et les bateaux, il rencontre Mone et va vivre avec, au désespoir de Gune. Puis il s'engage et re-re-part en mer, et disparaît. La femme et la maîtresse se croisent, se parlent, se consolent et emménagent ensemble. Un bon jour, à leur porte, on demande la cha-cha-charité. Boniface mangea sa soupe au milieu d'elles, et il l'est en-en-encore, paraît-il !
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![]() La soeur de Petit Jean, Petite Marie, se fait un amoureux. La mère demande à Petite Marie de piquer le séducteur pour voir s'il en sortira du sang ou du pus, car dans le second cas, ce sera le diable. Mais Petite Marie est ensorcelée et ment à sa mère. Le diable emporte Petite Marie et Petit Jean les accompagne. Ils s'enfuiront de l'enfer avec des bottes de sept lieues, mais le diable mettra des bottes de cent lieux. Alors qu'il les rattrapera, frère et soeur se changeront à trois reprises en jardinier et fleur, mare et canard, église et prêtre... qui aspergera le diable avec de l'eau bénite.... et le diable prendra en feu.
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![]() Un marchand monte à cheval pour aller régler une affaire, et s'en retourne chez lui par la suite. Le quatrième jour de son retour, il va se rafraîchir sous un arbre, mange des dates, jette les noyaux, puis se lave les mains et le visage lorsqu'un génie surgit, lève son sabre et menace de le tuer - car le marchand aurait tué son fils en le frappant dans un oeil avec un noyau. Le marchand supplie le génie de lui laisser une année pour qu'il rédige son testament et règle ses affaires ; il reviendra ensuite se livrer au génie. Ce dernier accepte. Une année plus tard, le marchand revient attendre son triste sort lorsque trois vieillards se présentent à la fontaine et le questionnent sur sa présence et son air défait. Le premier vieillard est accompagné d'une biche et le second de deux chiens noirs. Le vieillard à la biche demande au génie de réduire la peine du marchand à un tiers de son crime ; en contre-partie, il lui contera une histoire surprenante, l'Histoire du premier Vieillard et de la Biche.
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![]() Guerliche est un maître escamoteur. Il vide les étangs de leurs poissons, mais s'enfuie lorsque le mayeur le voit pêcher ses canards. Guerliche revient des années plus tard, et fait ses tours de gobelets. Le mayeur le reconnaît et le met au défi de voler les moutons au berger, ce qu'il fait. Le mayeur l'engage comme greffier de mairie ; Guerliche se fait construire un moulin. Un jour, le roi des Pays-Bas demande au Mayeur de lui dire ce que pèse la lune, ce qu'il vaut, et ce qu'il pense ; réponses dans les huit jours sinon il sera pendu. Guerliche va répondre aux questions : la lune pèse une livre, soit quatre quarts. Le roi vaut vingt-neuf deniers, car le Christ a été vendu trente. Enfin, le roi pense qu'il a devant lui le mayeur, alors que c'est Guerliche. Le roi veut en faire son premier ministre, mais Guerliche refuse. Puis c'est l'heure de mourir ; au paradis, on refuse de laisser entrer Guerliche. À saint Pierre, il lui rappelle qu'il a renié Dieu trois fois, à saint Paul, qu'il a gardé les vêtements de ceux qui lapidaient saint Étienne, à saint Augustin, que sa conscience n'était pas bien nette. Quand les saints Innocents se présentent devant lui, il leur donne les gaufres qu'il a rapportées de son séjour terrestre, et c'est ainsi que Guerliche réussit à se faufiler au paradis.
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![]() Le narrateur va en Gaspésie, berceau de la Nouvelle-France, et se fait raconter deux histoires : celle de Laurent et de Casimir, deux pêcheurs ivrognes, de Barachois, qui ont lancé un défi au diable - qui les a invités à revenir le lendemain pour un ... régal inoubliable. Le lendemain, les deux hommes prennent la mer pour aller trinquer avec le diable. On a retrouvés quelques jours plus tard les cadavres de Laurent et de Casimir, avec des trace de doigts crochus au cou. Puis cette autre légende qui s'est déroulée dans cette même maison où est le narrateur est l'invité : un soir de mardi gras, Jérôme Descoutures donne un bal, au plaisir de sa fille, Rose. Un voyageur étrange demande l'hospitalité et on la lui accorde. Son cheval noir est attaché à l'extérieur, et lui-même porte un loup noir à la figure, un masque. Le bal s'anime et l'étranger regroupe autour de lui jeunes et moins jeunes femmes. Puis il danse avec Rose, au déplaisir de son fiancé, Henri d'Aulnay, qui lance un défi à l'étranger. Les deux « hommes » se retrouvent dans une pièce isolée et se battent à l'épée. Rose surgit et au moment où l'étranger allait toucher mortellement Henri et crie « Mon Dieu, protégez-le ! ». Le diable, car c'était lui, bondit contre le mur ; un coup de tonnerre secoue la maison et quand la fumée se dissipe, il ne restait qu'une silhouette sur le mur, silhouette qui s'efface lentement avec les années.
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![]() Un jeune homme s'engage dans les croisades car il n'est pas assez riche pour épouser celle qu'il aime. Il part avec une épée familiale bénie par un saint. Les chrétiens arrivent dans la Ville Sainte et le combat s'engage. L'épée du jeune homme tue un infidèle à chaque coup. Puis, il dirige la poignée de son épée, en forme d'une croix, vers un Sarrasin qui pousse un cri ; et le jeune homme invite ce dernier à devenir son écuyer. Après la guerre, les deux reviennent en Bretagne. Le jeune homme est triste à l'idée que celle qu'il aime va se marier avec une autre et le Sarrazin, qui est le diable, l'amène dans une grotte des Rochers d'Uzel et lui propose de l'or pour se marier et en échange il prendra sa femme dans 10 ans. Le jeune homme accepte car la jeune fille le lui demande. Dix ans plus tard, la Vierge s'interpose et fait fuir le diable.
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![]() Un petit pâtre répond à trois questions du roi : il lui dira ... combien il y a de gouttes d'eau dans l'océan si le roi peut arrêter les rivières et les fleuves de couleur le temps qu'il compte ; qu'il y a autant d'étoiles que de points noirs sur une feuille qu'il noircit avec une plume ; qu'une seconde dure dans l'éternité le temps qu'il en prend à cet oiseau qui vient à tous les cents ans enlever une parcelle de diamant d'une montagne d'une lieue en hauteur et en largeur.
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